MOUVEMENT DOUX – SLOW MOVEMENT
Le MOUVEMENT « DOUX » (angl. SLOW MOVEMENT) prône une transition culturelle vers le ralentissement de notre rythme de vie, l’adoucissement des pressions modernes et l’appréciation des choses simples. Il s’oppose à un nombre de tendances qu’a vues naître le XXe siècle telles que la restauration rapide (et donc la malbouffe), le tourisme de masse, la consommation démesurée… Le mouvement embrasse un nombre de priorités au-delà de son sens de base, notamment l’amoindrissement de notre impact sur l’environnement et la simplicité dans un monde de plus en plus complexe.
Le pionnier du mouvement serait Carlo Petrini. Sa protestation lancée contre l’ouverture d’un McDonald’s à la Piazza di Spagna, Rome en 1986 marqua le début du mouvement dans le domaine de l’alimentation. Au cours des années, le mouvement est devenu une contre-culture dans d’autres domaines, par exemple l’urbanisme ou la mode, voire le sexe.
Slow Food : s’opposer aux effets dégradants de l’industrie agroalimentaire et de la culture de la restauration rapide qui standardisent les goûts.
Mobilité douce : en faveur des déplacements à vélo, à pied au lieu d’un système axé sur la voiture.
Tourisme doux : des voyages en phase avec le milieu culturel local.
Financement doux : cette filière du mouvement, une réponse à la crise économique survenue en 2008, préfère des investissements durables aux échanges boursiers effrénées.
Parentalité douce – Slow parenting : moins organiser et moins planifier pour permettre aux enfants de profiter de temps libre et explorer le monde à leur propre rythme.