HACKTIVISME
Le HACKTIVISME est une contraction de hacker et activisme. Ici se trouvent simultanément les savoir-faire technologiques et analyses politiques. Le “hacktiviste” infiltre des réseaux, toutes sortes de réseaux, et pas seulement les réseaux électroniques, mettant son talent au service de ses convictions politiques, et organisant des opérations coup de poing technologiques : piratages, détournements de serveurs, remplacement de pages d’accueil par des tracts (défacement), etc. Souvent ce terme en implique aussi un troisième : “art”.
Hacker comme virtuose de la technologie et activiste politique que l’on retrouve le plus souvent dans les luttes libertaires, antifascistes, altermondialistes, mais aussi religieuses (extrémistes religieux). Cette jonction d’une pensée politique et d’un savoir-faire technologique est souvent l’œuvre de ceux qui veulent que leur action ait un réel impact. Un geste politique sans forme n’aura pas de visibilité, une virtuosité technique sans l’intelligence du contexte n’aura pas d’efficacité, d’où la combinaison des trois termes « hack », « activisme », « art ».
Certains sites agissant fortement à la manière de script kiddies, s’autoproclament hacktivistes sans aucun fondement. Au-delà de leurs apparences inoffensives, ils contribuent à la prolifération d’une image dangereuse et mal intentionnée des hacktivistes, largement diffusée dans les médias.
Toutefois, ce sont de plus en plus souvent des organisations politiques comme la Freedom House qui utilisent ces méthodes.
QUELQUES HACKTIVISTES
Personnes :
• Aaron Swartz
• Jérémie Zimmermann
• Richard Stallman
Groupes :
• Anonymous (collectif)
• Chaos Computer Club
• Cult of the Dead Cow
• Projet Chanology
• Telecomix
• LulzSec