Billboard Liberation Front (2011)


BILLBOARD LIBERATION FRONT
Le BILLBOARD LIBERATION FRONT pratique le détournement culturel en altérant les panneaux d’affichages. Cela va du changement des mots clés du message publicitaire afin d’en transformer radicalement le sens, au slogan contre la marque.
Ce mouvement a commencé en 1977 à San Francisco.
BIBLIOGRAPHIE
« Using urban guerrilla tactics, Billboard Liberation Front ‘adjusts’ ads ». SF Gate. August 24, 2003. Retrieved 2010-12-09. « The Billboard Liberation Front — a loosely knit Bay Area underground organization that for 23 years has « improved » billboards in San Francisco by changing advertising messages with a decidedly countercultural sensibility »
Alexander Barley (May 21, 2001). « Battle of the image ». New Statesman. Retrieved 2010-12-09. « Subvertising is not a new idea – the Billboard Liberation Front, which started in San Francisco in 1977, is one milestone. »
Adbusters (2011)


ADBUSTERS – CASSEURS DE PUB
ADBUSTERS est à la fois un magazine (Adbusters magazine) et une fondation (Adbusters Media Foundation).
Cette dernière se définit elle-même comme un réseau d’activistes, d’écrivains et d’artistes qui veulent innover dans de nouvelles formes d’activisme propres à l’ère de l’information qui caractérise notre époque. Cette fondation s’engage dans de nombreuses causes sociales ou politiques, dont la plupart sont anti-consuméristes (s’opposent à la consommation de masse) ou anti-capitalistes. Elle promeut des campagnes-chocs et est à l’initiative de la « Journée sans achat » (Buy nothing day), de la « Semaine sans télé » (TV turn-off week) – devenue aussi la « Semaine sans écrans » dans une bonne partie de l’Europe – et du mouvement Occupy Wall Street[1].
Adbusters est aussi un magazine engagé et activiste, fondé par Kalle Lasn et Bill Schmalz, financièrement soutenu par ses seules ventes (sans publicité ni sponsor). Il est publié à Vancouver, Colombie-Britannique, Canada, par Adbusters Media Foundation. Son tirage est évalué à 120 000 exemplaires.
ETYMOLOGIE
Le mot Adbusters lui-même est anglo-saxon : il est composé de « ad », abréviation anglaise courante pour « advertising » (publicité) et « buster », mot polysémantique mais ici donné dans le sens de « destructeur, casseur, éliminateur ». En français de France le terme Casseurs de pub est une traduction correcte.
PAYS
Les Adbusters de divers pays se sont regroupés en associations nationales : Casseurs de pub en France, Résistance à l’agression publicitaire en France et en Belgique, Adbusters Norge en Norvège, Adbusters Sverige en Suède et Culture Jammers au Japon.
NOTES ET REFERENCES
1. Brian Myles, « Planète sous occupation [archive] », Le Devoir, 15 octobre 2011
Fernanda de Paiva Tomás | 2011


Fernanda de Paiva Tomás (8 November 1928 – 15 September 1984) was a member of the Portuguese Communist Party who spent close to a decade as a political prisoner, from 1961 to 1970, under the authoritarian Estado Novo regime.
Maria Fernanda de Paiva Tomás was born on 8 November 1928, in Mortágua, in the Viseu district of Portugal. She attended the Faculty of Arts at the University of Lisbon. Coming from a family of Communist Party supporters, she married Joaquim Augusto Cruz Carreira, who was also a communist activist.
Paiva Tomás was detained by the police twice as a student for taking part in anti-war demonstrations, the first time when she went to put flowers on a World War I memorial. At the age of 23 in 1952 she went underground, working for the Movement of Democratic Unity, of which the Portuguese Communist Party was a member. Her husband was arrested in 1958 and sentenced to four years in prison. For nine years she worked with O Militante, the Communist Party magazine, until she was also arrested on 6 February 1961. Held in Caxias prison near Lisbon, she was tortured with two periods of sleep deprivation lasting 80 and 94 hours, and being held incommunicado for 20 days with no change of clothes, to try to get her to reveal the location of the Communist Party’s planned Fifth Congress. According to the Portuguese secret police, using the pseudonyms of « Ana » and « Marques », she had served as a member of the central management of the Lisbon regional organization of the Communist Party, controlling the eastern sector of the capital, and was an alternate member of the Party’s Central Committee in 1960.
Paiva Tomás was the author of one of thirteen letters included in a manifesto sent clandestinely from the prison in May 1961 and directed to « women’s and democratic organizations in the whole world », in which torture was denounced and the conditions under which opponents of the Estado Novo regime were held were criticised. While in prison she met Julieta Gandra, with whom she would live after her release. Their relationship, carried out in full sight of the other prisoners, led to considerable criticism and hostility but was tolerated by the authorities.
Having been sentenced to eight years in prison and having served eight years and six months, Paiva Tomás was due to be released in September 1969. However, her sentence was extended because she was deemed to be a security risk. In 1970, her son, Alberto, at the age of 15, wrote to the Portuguese president, Marcelo Caetano, to protest against her detention. Shortly after, she agreed to sign a document stating that she would abstain « from acts whose performance may be of interest » to the Communist Party. Three weeks later, on 19 November 1970, Paiva Tomás was released. After the Carnation Revolution and the fall of the Estado Novo in 1974, she went in 1975, together with Julieta Gandra, to Angola. Gandra had been asked to go there to set up a national health service for Angola prior to its independence and Paiva Tomás worked in the Ministry of Education.
Maria Fernanda de Paiva Tomás died on 15 September 1984, from a brain tumor.
https://en.wikipedia.org/wiki/Fernanda_de_Paiva_Tom%C3%A1s
Quadriptyque Alternatiba (2009)





ALTERNATIBA, VILLAGE DES ALTERNATIVES
ALTERNATIBA (« Alternative », en basque) est un processus de mobilisation de la société face au défi du changement climatique. Dans plus de quatre-vingt villes de France et d’Europe, des événements festifs Alternatiba ont été réalisés ou sont en voie de réalisation (en 2015-2016). Des centaines d’alternatives y sont présentées pour susciter des prises de conscience et des changements de comportements aux décideurs.
Historique
En septembre 2010 a été annoncé à la presse le premier projet d’un village écologique à Bayonne pour célébrer une « journée d’appel international contre le réchauffement climatique » qui devait prendre place le 10 octobre 2010 (le 10-10-10) avec le patronage de la militante altermondialiste Susan George. Ce projet visait déjà à réunir « des exemples d’actions quotidiennes pour lutter contre le réchauffement climatique ». Mais le premier « Alternatiba, village des alternatives » a pris plus de temps que prévu pour être solidement monté. Il ne s’est déroulé à Bayonne que les 5 et 6 octobre 2013 et a réuni plus de 12 000 personnes à l’initiative de l’organisation écologiste basque Bizi !
Après l’échec du sommet de Copenhague en 2009, il s’agissait de montrer « aux citoyens européens qu’il ne faut pas tout attendre d’un accord d’en haut, au sommet. Mais partir d’en bas, du local. Commencer, là où on vit, à s’investir dans des initiatives concrètes : l’éco-habitat, les circuits courts, les énergies renouvelables, le bio, les monnaies locales… Une liste qui ne doit surtout pas être limitative. Pour enclencher une dynamique citoyenne européenne. »
Les visiteurs ont ainsi pu découvrir dans une ambiance populaire et festive que « les solutions existent, [qu’]elles sont déjà mises en œuvre par des milliers d’associations, de collectivités locales, d’individus. Mieux : ces alternatives construisent une société plus agréable à vivre, plus conviviale, plus solidaire, plus juste et plus humaine. »
Hergé Cosey (2008)


Contrat de performance énergétique I et II (2007)



CONTRAT DE PERFORMANCE ENERGETIQUE
Il y a 200 ans, James Watt apporta une amé¬lioration décisive à la machine à vapeur. Et il développa aussi un concept intelligent permettant à l’homme d’accéder à cette nou¬velle technologie. Convaincu de leur efficacité et de leur rentabilité, il proposa aux entreprises intéressées des machines à titre gratuit – mainte-nance incluse, en leur garantissant que le charbon les alimentant leur coûterait moins cher que le fourrage de leurs chevaux, force motrice de l’époque. En contrepartie, Watt n’exigeait qu’un tiers de ces économies réalisées.
Ces dernières années, le modèle économique de Watt a connu une renaissance sous l’appella¬tion contemporaine du CONTRAT DE PERFORMANCE ENERGETIQUE. Les prestataires étudient et réalisent les mesures d’optimisation de l’efficacité énergé¬tique chez le client et garantissent une certaine quantité d’économies d’énergie et de CO2. En échange, selon le modèle de financement pen¬dant une durée convenue ils reçoivent un pourcentage des coûts énergétiques épar¬gnés chaque année grâce aux mesures mises en oeuvre. Les prestataires assurent aussi le financement ou y participent. En Allemagne, en France ou en Autriche, ce modèle est déjà établi. En Suisse, il est lancé par swissesco.
L’association compte environ 40 adhérents, dont 25 ESCO (Energy Services Companies), entreprises et prestataires des secteurs de l’énergie, du bâtiment et de la finance. «Pour le client, le contrat de perfor¬mance énergétique est très utile sur le plan éco¬logique, doublé d’avantages financiers», indique Matthias Gerth, directeur de swissesco.
Le contrat de performance énergétique est essentiellement axé sur les bâtiments et équipe¬ments publics. Les structures très gour¬mandes en énergie – piscines, écoles ou hôpitaux, ainsi que bâ¬timents administratifs et éclairage public – présentent un gros potentiel d’économies. Les communes peuvent aussi s’unir et souscrire ce contrat pour des maisons de retraite, écoles ou casernes de sa¬peurs-pompiers. Dans tous les cas, le préfinance¬ment du contrat par la société ESCO ou un partenaire financier mérite d’être évalué – en particulier lorsque le frein à l’endettement s’op¬pose à un investissement.
«Nous saluons le pack de prestations du contrat de performance énergétique basé sur des principes d’économie de marché», déclare Pascal Previdoli, directeur adjoint de l’Office fédéral de l’énergie, qui soutient swissesco dans ses efforts. Selon lui, ce modèle intéressant soulage les finances communales et aug-mente les chances de réalisation. Le contrat de performance énergétique permet aussi d’abaisser les frais d’exploitation et de minimiser le risque d’exploitation, car la maintenance est assurée par une société ESCO professionnelle, laquelle réalise aussi un monitoring. Il s’agit donc d’une situation win-win.
«La solution devient particulièrement rentable dès un coût énergétique de 150 000 francs annuels environ, mais les projets de taille inférieure sont possibles et sont déjà réalisés en Suisse au¬jourd’hui», ajoute Matthias Gerth. Des études alle¬mandes montrent que les économies sont substan¬tielles dans le chauffage (jusqu’à 35 %), l’éclairage (jusqu’à 30 %) ou la ventilation et l’eau chaude (env. 10 à 30 % respectivement).
Dans le cas de la rénovation énergétique de l’école d’Amlehn de Kriens LU, le contrat de performance énergétique souscrit au titre de projet pilote donne entière satisfaction. «Il allège notre budget, et l’établissement bénéficie d’un suivi optimal assuré par le fournisseur», indique Stephan Buser, directeur du Service immobilier de Kriens. Ce dernier n’exclut pas de recourir à ce contrat pour d’autres bâtiments de la commune.
Au terme du contrat (généralement entre 5 et 15 ans), la garantie d’économies et les travaux de la société ESCO prennent fin, et les propriétaires du bâtiment assument eux seuls l’entretien des installations. Néanmoins, ils peuvent aussi conclure un contrat d’exploitation et de maintenance prenant le relais. «Ce modèle est intéressant pour le proprié¬taire, et il offre aussi la possibilité d’investir à bon escient et d’obtenir une bonne rentabilité», affirme Jean-Marc Zgraggen, des Ser¬vices Industriels de Genève (SIG). Depuis 5 ans, le fournis¬seur d’électricité genevois pro¬pose le contrat de perfor¬mance énergétique dans sa zone et compte, entre autres clients satisfaits, les Hôpi¬taux Universitaires de la cité de Calvin.
Silvio Gesell (2007)


SILVIO GESELL
JEAN SILVIO GESELL (né le 17 mars 1862 à Saint-Vith aujourd’hui en Belgique, autrefois en Prusse – mort le 11 mars 1930 à Oranienburg dans la coopérative Eden en Allemagne) était un commerçant, théoricien monétaire et initiateur de la monnaie franche.
En 1916, il publie son ouvrage majeur « L’Ordre économique naturel ». Il y présente sa théorie de la monnaie franche qui le rendra célèbre, laquelle consiste en la mise en circulation d’une monnaie fondante c’est-à-dire qui se déprécie à intervalle fixe (tous les mois ou tous les deux mois…).
Influencé par la pensée de Pierre-Joseph Proudhon, proche des anarchistes Gustav Landauer et Erich Mühsam, il est en 1919, commissaire du peuple aux finances de l’éphémère gouvernement d’Ernst Niekish lors de la République des conseils de Bavière.
Gesell est arrivé à la conviction suivante :
Dans la nature tout est soumis au changement rythmique du « Devenir et Disparaître » (Werden und Vergehen) – seul l’argent semble soustrait au caractère passager de ce monde. Puisque l’argent, contrairement aux marchandises, ne « rouille » ni ne « s’abîme », le détenteur peut attendre, jusqu’à ce que les marchandises soient assez bon marché pour lui. Des commerçants sont forcés d’abaisser leurs prix, puis ils doivent couvrir leurs frais par des crédits. Le possesseur d’argent fait payer ce besoin par l’intérêt. Ces rentrées d’intérêts ne profitent toutefois pas à la communauté, mais sont prêtés à nouveau (intérêts composés). De cette façon, de plus en plus d’argent est extrait du flux économique. Des richesses « improductives » sont accumulées où elles ne sont pas nécessaires. À l’opposé, l’argent « gagné » est enlevé à la population active. Pour surmonter cette position dominante, l’argent, dans son essence, doit imiter la nature.
L’argent doit « rouiller » conformément à la proposition de Gesell, ce qui signifie qu’il doit perdre périodiquement de sa valeur. Aussitôt qu’il est « éphémère », il n’a plus de position dominante (« liquidité ») sur le marché par rapport au travail humain et aux produits, de telle sorte qu’il doit se mettre au service du marché, sans intérêts. Ainsi, l’argent sert à l’homme, et pas l’homme l’argent.
La réévaluation sur le niveau antérieur doit avoir lieu à l’aide de l’« argent libre » (Freigeld). Chacun serait ainsi désireux de ne pas garder son argent trop longtemps. Celui qui n’a pas besoin de biens, peut ainsi payer régulièrement ses dettes, ses factures, son loyer, etc. Ainsi, de l’argent est disponible à tout moment et pour tous.
C’est pourquoi Gesell lui a donné le nom « argent libre » (Freigeld). Il est à tout moment librement disponible, car personne ne serait stupide au point d’accepter une perte de valeur progressive vers zéro. Un tel argent est un argent vrai, car l’argent doit servir d’agent d’échange, et ne pas paralyser l’économie par son accumulation.
Schubert (2007)


Quartier Vauban (Fribourg-en-Brisgau) (2007)


LE QUARTIER VAUBAN
Le QUARTIER VAUBAN est un écoquartier de la ville de Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne.
Situé au sud du centre-ville, le terrain accueillait jusqu’en 1992 la caserne Vauban. Après une période durant laquelle les casernements sont occupés illégalement par des populations marginales, la municipalité lance en 1996 les opérations de renouvellement du secteur, en s’appuyant sur une démarche de développement durable.
Douze anciens bâtiments de la caserne ont été conservés et rénovés, occupant un terrain d’une superficie de 4 hectares. Quatre d’entre eux sont affectés à 220 logements alternatifs formant le collectif « SUSI » (Selbstorganisierte unabhängige Siedlungsinitiative). Ces logements sont habités par une partie du groupe ayant occupé illégalement les casernes dès leur libération et qui sont à présent régularisés. Six autres bâtiments accueillent 600 logements pour étudiants. Enfin, un ancien bâtiment nommé Stadtteilzentrum Haus 037, est transformé en maison de quartier et en centre socio-culturel accueillant les associations locales.
Les 34 hectares restants sont restructurés et consacrés à la création de 2000 logements et de 600 emplois, dont la plupart sont regroupés sur 6 hectares destinés aux activités industrielles et artisanales. À l’est de la Merzhauser Straße (voie nord-sud de liaison interquartier) est programmé un ensemble de maisons à énergie positive. Ces logements sont alimentés par l’énergie solaire et du fait de leur construction suivant les règles du Passivhaus (très forte isolation) jusque dans le moindre détail, ils produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment. Les autres bâtiments du quartier respectent également un grand nombre de principes environnementaux, tels les toitures végétalisées, une exposition optimisée à la chaleur solaire, l’emploi de panneaux solaires et de matériaux écologiques pour la construction.
Vauban est considéré comme l’un des principaux quartiers Carfree, c’est-à-dire sans voitures, en Europe. Une ligne de tramway, dont le tracé est défini dans le plan d’aménagement du quartier, le relie au centre-ville depuis avril 2006. Celui-ci n’est distant que de 4 kilomètres, ce qui représente une quinzaine de minutes à vélo.
Le quartier Vauban a connu une forte participation citoyenne au projet et a connu la constitution de nombreux Baugruppen. Ces « groupes de construction » sont le fait de personnes désireuses de construire leur logement. Elles se regroupent ainsi afin de définir l’organisation de leur îlot ou de leur immeuble au cours de multiples réunions précédant la transmission de leur projet à un maître d’œuvre.
L’un des éléments les plus intéressants dans la constitution de la vie associative du quartier a été la création du Forum Vauban, une association privée et démocratique (Verein), ouverte à toute la population du Quartier Vauban. Le Forum Vauban et ses 300 à 400 membres ont organisé le processus de la participation citoyenne avec et parfois contre les intentions de la municipalité.
Pinocchio (2007)


Julieta Gandra (2007)


Julieta Gandra (1917–2007) was a Portuguese doctor who was imprisoned by the Portuguese authorities for supporting Angolan Independence. She was Amnesty International’s « Prisoner of Conscience of the Year » in 1964.
Maria Julieta Guimarães Gandra was born in Oliveira de Azeméis near Porto in Portugal on 16 September 1917. She graduated in Medicine from Lisbon. While at university she met Ernesto Cochat Osório, a native of Angola. The couple married, had a son, Miguel, and in the mid-1940s left Portugal for its colony, Angola.
In Luanda, capital of Angola, Julieta Gandra practiced as a gynaecologist. She had an office in the centre of the city, where she consulted women of the white Portuguese colonial elite, and also attended, for a token fee, Angolan women in a modest office in the poorer areas of the city. Socially, she mixed with many of the Angolan intellectuals who went on to found the People’s Movement for the Liberation of Angola (MPLA), such as with Agostinho Neto, Lúcio Lara and Paulo Teixeira Jorge. During the 1958 Portuguese presidential campaign, at a rally in support of the opposition leader Humberto Delgado, she addressed, at the beginning of her speech, the « black mothers ».
Accused of conspiring against Portugal’s external security, of being a member of the Portuguese Communist Party, of giving money to the MPLA and of having invited an MPLA member to dinner, she was arrested in August 1959 and detained in a psychiatric hospital while awaiting trial. She was tried, together with other defendants, in what was the first political trial of Angolan nationalists and became known as the « Process of the ’50s », for having the intention of « separating, by violent or illegal means, the territory of Angola from the Motherland ».
While Gandra was in prison, a 6-month pregnant Portuguese woman went to the offices of the PIDE (International and State Defence Police) and demanded that Gandra be allowed to continue to assist her. The authorities eventually permitted this, allowing her to visit the mother’s house for the delivery, accompanied by security guards. When word got out that this had happened other women demanded the same support, as Gandra was effectively the only gynaecologist in Angola at that time. She was thus permitted to leave prison on numerous occasions to assist with births.
With legal support from the future President of Portugal, Mário Soares, she was released in July 1965 and lived in Lisbon, working as a doctor in Rua Manuel da Maia and, for a time, employing Aida Paula, with whom she had shared a cell in Caxias prison. She became a pioneer in the promotion of the oral contraceptive pill in Portugal, arguing that women were entitled to sexual pleasure without being penalised by pregnancy. This led to her being looked upon with renewed suspicion by the authorities. As well, her home soon became a meeting place for anti-colonial activists. It was constantly monitored by the secret police and there is a story that one day Gandra returned home with lots of shopping and persuaded the agent outside her door to carry it up to her fourth-floor apartment. From 1970, a communist revolutionary who she had become close to in prison, Fernanda de Paiva Tomás, lived with her.
After the Carnation Revolution of 25 April 1974 that overthrew the Estado Novo regime, Gandra’s home was the location of the first meeting to plan the first anti-colonial demonstration in Lisbon. She was also present at the signing of the Alvor Agreement that granted Angola independence from Portugal. After that, she returned to Angola, accompanied by Fernanda Tomás, to prepare for the National Health Service of an independent Angola. However, a decline in her health, caused by a pulmonary edema, forced her to return to Portugal, in 1977.
Julieta Gandra died on October 8, 2007, at the age of 90.
https://en.wikipedia.org/wiki/Julieta_Gandra
Tekei (2006)


TEIKEI
Le TEIKEI (提携 ) est un système d’association pour le maintien d’une agriculture paysanne au Japon où les consommateurs achètent la nourriture directement aux agriculteurs.
Le Teikei est étroitement associée à une agriculture biologique locale à petite échelle, à but non lucratif, basé sur des partenariats entre producteurs et consommateurs. Des millions de consommateurs japonais participent au Teikei. Il est largement cité comme étant à l’origine de l’agriculture soutenue par la communauté à travers le monde.
ORIGINE
Le Teikei a émergé dans les années 1960 au Japon. À l’époque, des mères de familles japonaises s’inquiètent de voir l’agriculture s’industrialiser avec un recours massif aux produits chimiques (en 1957, les premières victimes de Minamata, empoisonnées au mercure, sont déclarées). Ces mères fondent alors en 1965 les premiers teikei (提携, signifiant en japonais « coopération ou collaboration ») qui concernent d’abord des coopératives laitières. Le principe de fonctionnement est le suivant : en échange de l’achat par souscription de la récolte du paysan, ce dernier s’engage à fournir des aliments cultivés sans produits chimiques.
CONCEPT
Un des groupes fondateurs des teikei, le Japan Organic Agriculture Association (JOAA), apparu en 1971, définit le teikei comme « une idée visant à créer un système alternatif de distribution, non dépendant du marché conventionnel. Bien que la forme des teikei varie, c’est tout simplement un système de distribution directe. Pour parvenir à son émergence, les producteurs et les consommateurs ont dû parler et approfondir leur connaissance mutuelle : aussi bien les uns que les autres fournissent du travail et du capital pour pérenniser le système. Le teikei est non seulement une idée pratique mais aussi une philosophie dynamique pour que les gens pensent une meilleure façon de vivre à travers l’interaction entre producteurs et consommateurs.»
EVOLUTION
Cependant, aujourd’hui, les consommateurs japonais se sont éloignés de la plupart des TEIKEI de l’origine du fait de la concentration urbaine et se sont groupés en coopératives de consommation qui commercialisent les produits de l’agriculture biologique mais dans lesquelles le producteur n’a plus dans la plupart des cas le contact direct.
Au Japon, un foyer sur quatre participe à un teikei (16 millions de personnes en 1993).
EN EUROPE :
GROUPES D’ACHATS SOLIDAIRES DE L’AGRICULTURE PAYSANNE (GASAP) est un groupement de citoyens qui s’associent directement avec un producteur paysan pour acheter de façon régulière et à long terme, et ce en circuit-court, de quoi se nourrir en produits de saison de qualité.
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