Slow parenting | 60x60cm | 2017 [i]
Du Slow Movement, mouvement « doux » (dont sont issus les concepts tels que la slow food, le slow management, etc.), est né le mouvement dit de SLOW PARENTING. Le Slow Movement prône une vie moins rapide et plus écologique (respectant un développement durable), un retour à une vie vue à la fois comme plus naturelle et moins stressante.
Le journaliste canadien Carl Honoré (en) a publié le livre (In Praise of Slow (en)) où il explique et défend une approche qualifiée par la suite de slow parenting. Bien qu’il n’ait pas utilisé ce terme dans son livre Under Pressure (traduit en français sous le titre « Laissez les enfants tranquilles »), ce livre est devenu « une bible » pour ce mouvement selon The New York Times (2009).
Le slow parenting consiste à moins organiser et moins planifier pour permettre aux enfants de profiter de temps libre et explorer le monde à leur rythme. Les jeux électroniques sont limités, les jouets sont volontairement plus simples (le mouvement tente d’éviter ou limiter l’influence du marketing et tout ce qui génère une surconsommation). Les enfants sont encouragés à développer leurs intérêts ; le temps en famille est encouragé et l’enfant est encouragé à prendre des décisions.
Au Royaume-Uni, le journaliste Tom Hodgkinson (en), se référant à Rousseau et à D. H. Lawrence, défend l’idée d’un Idle Parenting (parents oisifs) à travers ses livres et publications destinées au grand public.
Ce mouvement semble né d’un désir d’éviter les stress des parents et des enfants qui surchargent leurs emplois du temps par de nombreuses activités, et est encouragé par certains psychologues dans ce cadre.